En juin 2021, auront lieu les élections régionales et départementales, le temps de l’alternative est venu, construisons la ensemble ! Rassemblons nous pour des Hautes Alpes solidaires, écologiques et citoyennes.
Dans notre département, comme dans tout le pays, la situation économique, les choix politiques et l’urgence climatique, nous obligent à rompre avec un modèle de société par ailleurs désastreux : les inégalités sociales se creusent, la pauvreté et la précarité s'accroissent, touchant durement des milliers de personnes.
La crise sanitaire et sociale a mis en évidence les failles d’un système économique qui privilégie les intérêts de quelques uns au détriment du plus grand nombre et qui dilapide notre bien commun, notre planète. Mais l'implication de plus en plus grande des citoyen·nes montre une prise de conscience et la volonté de changer pour plus de jus tice sociale et environnementale.
Cette implication doit nous conduire à avancer ensemble pour que notre département devienne un bouclier social et sanitaire, un espace innovant pour la transition écologique et un territoire engagé pour la rénovation démo cratique.
L’union est la seule solution que nous avons pour combattre les politiques de droite et écarter le danger de l’extrême droite.
Construisons ensemble un projet ambitieux pour répondre à l’urgence sociale, préparer la transition écologique et engag er la transformation démocratique indispensable.
Faisons naître sur nos territoires des candidatures d’espoir et de transition, pour une nouvelle majorité populaire, sociale et écologique !
C’est pourquoi nous appelons tou·tes les citoyen·nes du territoire, membres ou non d'associations, de forces politiques et syndicales, gilets jaunes, tou·tes les habitant·es des Hautes Alpes qui se reconnaissent dans cet appel, à venir co construire un projet
départemental et à s’unir pour gagner les élections.
Il n’est plus temps d’attendre.
L’urgence est là, vous aussi, signez l'appel.**************************************************************
Combattre le terrorisme islamiste. Faire triompher la République démocratique et sociale
Le terrorisme islamiste a encore frappé. Il vient de s’attaquer à l’École et donc à l’avenir de nos enfants et de notre pays. Notre émotion et notre indignation sont immenses face à l’abominable assassinat de Samuel PATY, professeur d’histoire et d’enseignement civique de Conflans-Sainte-Honorine.
![]()
Le Parti communiste français s’associe au deuil de la famille, des proches et des élèves de cet enseignant. Il assure ses collègues, le monde enseignant, la jeunesse du pays, aujourd’hui sous le choc, de son entière solidarité dans l’épreuve.
Jusque dans la méthode utilisée pour assassiner Samuel PATY, la décapitation qui rappelle les moyens les plus barbares mis en œuvre par le jihadisme, le terrorisme islamiste vient de nous rappeler qu’il menait une guerre de tous les instants contre les valeurs fondamentales de la République : la séparation intransigeante des religions et de l’État ; la laïcité qui garantit la liberté de conscience et de critique ; la liberté d’expression, de création et le droit à la critique de toute religion ; l’égalité entre des citoyennes et des citoyens que ne doivent distinguer ni leurs origines, ni leurs religions, ni leurs convictions intimes.
Ce terrorisme islamiste a un objectif : répandre la terreur sur toutes et tous, s’attaquer à la démocratie et à l’École publique. Ce faisant, il cherche à s’imposer aux musulmans qui sont aussi ciblés par ses discours et actes meurtriers, diviser les Français en suscitant une nouvelle guerre de religion, encourager les réactions racistes et identitaires qui peuvent venir légitimer son projet théologico-politique.
Comme l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine le démontre, ce terrorisme s’appuie sur des réseaux se revendiquant d’un islamisme politique, qui se prétend sans lien avec le jihadisme, mais dont la propagande l’alimente. Cette menace doit être combattue sans réserve.
Évidemment, de tels actes apportent de l’eau au moulin des forces les plus réactionnaires, qui y trouvent une nouvelle justification de leurs discours autoritaires et de leurs politiques sécuritaires, de leurs appels à la discrimination envers les musulmans, les réfugiés, les immigrés. Ce discours de haine peut à son tour conduire à des crimes et à des attentats à caractère raciste.
Nos compatriotes de confession musulmane, dans leur immense majorité, sont meurtris par les entreprises des forces obscurantistes car ils vivent leur foi dans le respect des lois de la République qui leur garantissent ce droit.
Engager une politique intérieure à la hauteur de la menace qui pèse sur nos concitoyens en préservant les droits et libertés.
Ceux qui ont soutenu ou contribué à l’assassinat de Samuel PATY doivent être identifiés et sans délai déférés devant la justice. Les prêcheurs de haine, les fanatiques qui appellent au meurtre, les jihadistes doivent être poursuivis, mis hors d’état de nuire, condamnés sévèrement.
La protection de la population doit se faire en préservant les libertés publiques et la démocratie. Sinon, ce serait donner raison aux terroristes qui par leurs discours et leurs actes meurtriers s’attaquent à la liberté elle-même.
Les moyens doivent être donnés aux pouvoirs publics, au renseignement, à la police et à la justice de déjouer les campagnes haineuses, telle celle dont a été l’objet Samuel PATY jusqu’à son assassinat. Avant de décider de nouvelles lois, il faut avant tout évaluer notre corpus juridique actuel. Plusieurs enjeux doivent être instruits et des mesures prises pour protéger nos concitoyens des individus radicalisés ou déjà condamnés, faire respecter la loi sur tout le territoire et sur les réseaux sociaux, ou encore répondre efficacement à l’hybridation de profils criminels et terroristes.
Ainsi, concernant le futur projet de loi sur le « séparatisme islamiste », nous refuserons toute mesure opportuniste qui ne donnerait pas d’instrument supplémentaire au pays pour agir. Nous ne laisserons pas le pouvoir, sous la pression des forces de droite et d’extrême droite, instrumentaliser la laïcité. Nous défendrons la loi de 1905 qui est un pilier de notre République.
Le ministre de l’Intérieur vient en outre d’annoncer sa volonté de dissoudre diverses associations. Le nécessaire combat contre l’idéologie islamiste développée à travers certaines structures ne saurait toutefois s’affranchir de l’État de droit. Une décision de dissolution doit donc être fondée sur des considérants juridiques incontestables, et s’opérer, comme le veut la Constitution, sous le contrôle de l’institution judiciaire.
Pour les communistes, la sécurité passe par une politique permettant d’assécher le terreau auquel s’alimentent l’intégrisme et le terrorisme.
Répondre à la hauteur de ce crime, c’est surtout engager une politique de justice sociale et d’égalité réelle entre les citoyens, de développement des services publics, de perspectives d’emploi pour la jeunesse, de lutte contre les discriminations, le racisme qui mine le vivre-ensemble et la ghettoïsation de certains quartiers et villes. C’est par une nouvelle démocratie donnant effectivement les moyens au peuple dans toute sa diversité de construire son avenir que nous combattrons le plus efficacement ce terrorisme. Ensemble, faisons triompher une République démocratique et sociale.
Alors que l’école de la République vient de subir une attaque meurtrière, nous réaffirmons avec force la liberté pédagogique des enseignants et notre ambition pour le renforcement de l’école publique, à laquelle il est donné mission de former la jeunesse à l’esprit critique. À l’école, rien n’est objet de croyance mais tout est au service des savoirs et de leur transmission. Plus que jamais, portons l’ambition d’une culture commune de haut niveau au sein d’une école émancipatrice pour toutes et tous, donnant à tous les jeunes les moyens de maîtriser leur avenir.
Depuis des mois, le gouvernement s’attaque à l’école publique. Profitant de la crise sanitaire, il affaiblit les programmes, réduit les disciplines, favorise l’individualisation des parcours. Le repli identitaire est favorisé comme l’enseignement privé. C’est à la racine du mal qu’il faut s’attaquer.
Pour cela, il faut en finir avec l’austérité qui a affaibli tout l’enseignement, de l’École jusqu’à l’Université, au gré des politiques mises en œuvre par les gouvernements successifs. Des moyens supplémentaires doivent lui être accordés pour lui permettre de déjouer les offensives intégristes de tous bords. Un plan d’embauches est nécessaire. Et nos enseignants doivent pouvoir bénéficier d’une formation de qualité, adaptée aux nouvelles missions qu’ils ont à accomplir. Ils doivent être soutenus par leur hiérarchie face à toutes les entreprises obscurantistes.
Ce combat contre les reculs de la République exige également une autre politique internationale de la France, car le jeu des grandes puissances, à commencer par la France, a largement fait le jeu des courants intégristes, d’origine wahhabite ou salafiste. Les gouvernements successifs, dont le pouvoir actuel, ont une responsabilité en la matière, en ayant apporté soutien politique et aide militaire à des États liés au terrorisme dans le but de permettre aux grandes firmes capitalistes de conquérir des marchés et de réaliser des nouveaux profits.
Ensemble, combattons l’intégrisme d’où qu’il vienne ainsi que le terrorisme islamiste, sans céder un pouce de terrain aux menées qui cherchent à profiter du contexte pour encourager les stigmatisations racistes ou religieuses.
Organisations syndicales, associations démocratiques et laïques, partis de gauche, nous étions avec les enseignants, dans tout le pays, ce dimanche 18 octobre. A toutes et tous et à nos concitoyens, nous proposons d’agir ensemble pour faire reculer la terreur obscurantiste et faire progresser les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de solidarité, de laïcité qui fondent notre République.************************************************************************************************************************Publié le 05/10/2020 par PCFTempête Alex : une nécessaire solidarité nationale !
La tempête Alex a touché de nombreux habitant·e·s de notre pays, en particulier dans les Alpes-Maritimes, semant désastre, destructions et drames. Nos pensées vont en premier lieu aux disparu·e·s, aux sinistré·e·s et à leurs familles et notamment aux familles des 2 personnes décédées. Le PCF salue l'action de l'ensemble des secours mobilisés et des élu·e·s locaux·ales engagé·e·s auprès de la population.
![]()
Devant les dégâts immenses, il est nécessaire que s'exprime la solidarité nationale, à commencer par le ravitaillement nécessaire en eau et nourriture. Le PCF demande à ce que des moyens humains et des aides financières exceptionnelles soient débloqués rapidement par l'Etat et les assurances. Le services publics et les associations doivent également voir leurs moyens considérablement renforcés pour aider les sinistré·e·s à faire face.
Face à un évènement climatique extrême, la fatalité est souvent invoquée. Pourtant, des scientifiques alertent sur le lien entre l'ampleur de cet événement et la hausse de la température de la Mer méditerranée. Face à cette nouvelle alerte, l'heure est à prendre les mesures indispensables pour lutter contre le changement climatique. Il est encore temps !Les communistes sont et resteront mobilisé·e·s aux côtés des sinistré·e·s pour faire face aux conséquences gravissimes cette catastrophe naturelle.
A la stupeur devant le désastre succède la colère de voir le temps perdu, par manque de volonté politique. Le PCF demande l'application rapide de mesures concrètes, radicales pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre.*******************************************************************************************************************************************************************************Publié le 27/09/2020 par PCFElections sénatoriales : le PCF progresse avec deux sénateurs supplémentaires !
Le Parti communiste français se félicite de l’élection de Marie-Claude Varaillas en Dordogne, Gérard Lahellec dans les Côtes-d’Armor, Jérémy Bacchi dans les Bouches-du-Rhônes, et de la réelection Céline Brulin dans la Seine-Maritime. La présence des communistes est ainsi renforcée au Sénat avec 2 sénatrices et sénateurs supplémentaires dans les Bouches-du-Rhône et la Dordogne. Dans la majorité des départements les candidat-e-s et les listes présentées par le PCF progressent en
voix et pourcentage, confirmant les succès enregistrés sur ces territoires aux élections municipales.![]()
Dans les Bouches-du-Rhône où le PCF était à la tête d’une liste de rassemblement de toute la gauche dans la foulée du Printemps Marseillais, les communistes ont permis l’élection de trois sénateurs, sénatrices communistes, socialistes, écologistes.
Ces élections marquent un nouveau recul de la majorité présidentielle, montrant la profondeur du rejet de sa politique.
Sur l’Ile de la Réunion, l’élection législative partielle voit Karine Lebon, jeune institutrice, l’emporter très largement. Elle viendra rejoindre les député-es communistes et républicains à l’Assemblée nationale.Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,
Avec l’ensemble des communistes, je me réjouis de ces bons résultats qui viendront renforcer nos deux groupes à l’Assemblée nationale et au Sénat. C’est un point d’appui pour les luttes et pour le peuple de France.
*****************************************************************************************************************************************************************************
Ce n’est pas à Sanofi de décider qui a le droit au vaccin contre le
Covid-19 ! (Ian Brossat - PCF) - Paris, le 14 mai 2020.
Sanofi a déclaré hier que le vaccin contre le Covid-19 serait distribué en priorité aux Etats-Unis. Le motif avancé : ces derniers financeraient davantage la recherche sur le vaccin. Si le géant pharmaceutique a finalement nuancé ses propos ce matin tout en soulignant l’aide du gouvernement de Trump, rappelons d’où viennent les moyens de Sanofi : des Français.
80 % du chiffre d'affaires provient du remboursement des médicaments par l'Assurance Maladie. Et Sanofi est également l’une des entreprises les plus gourmandes en argent publique : elle a ainsi touché de l’Etat plus de 1,5 milliard d’euros en dix ans, grâce au Crédit Impôt Recherche (CIR), sans oublier les millions d’euros renouvelés du CICE. Ce qui n’a d’ailleurs pas empêché l’entreprise de supprimer des milliers d’emplois en France, année après année.
Dernier scandale en date : le groupe pharmaceutique s’est encore révélé en pleine crise du Covid-19 en versant 4 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires. Voilà où va notre argent.
Il faut mettre un terme à cette marchandisation de la santé et des médicaments, à ces profiteurs de guerre qui, en temps de catastrophe sanitaire, économique et sociale, ne pensent qu’à s’enrichir.
Le Parti Communiste demande la création immédiate d’un Pôle public du médicament : sortir le médicament du marché, retrouver une maitrise publique et construire collectivement une politique du médicament au service de la santé et de l’humain.
Ian Brossat, porte-parole du PCF,
******************************************************************************************************************
COMMUNIQUE DE PRESSE - Lundi 13 avril 2020
Intervention d'Emmanuel Macron : l'annonce d'une date ne fait pas une
politique efficace de réponse à la crise sanitaire et économique ! (PCF)
Pour les communistes, l'intervention d'Emmanuel Macron ce soir n'est pas
à la hauteur d'une crise historique.
Au delà de l'annonce d'un déconfinement le 11 mai, où sont les mesures
fortes tant attendues ? Où est la rupture avec les politiques conduites
ces dernières décennies ?
La poursuite nécessaire du confinement pour quatre semaines
supplémentaires ne s'accompagne pas de mesures permettant de répondre
efficacement à la crise et aux difficultés de nos concitoyens alors que
la précarité et la pauvreté s'aggravent chaque jour dans notre pays.
Derrière les paroles, notre pays, parmi les premières puissances
mondiales, ne dispose toujours pas d'une stratégie pour fournir toutes
les protections nécessaires à la population et aux salariés.
La priorité devrait porter sur la production et la mise à disposition de
matériels de protection et de tests en grand nombre, permettant
d'engager un processus de déconfinement maîtrisé ainsi qu'une grande
politique de prévention. Les malades devraient être isolés dès
maintenant. Cela ne peut pas s'envisager sans un renforcement de la
démocratie sanitaire, permettant aux salarié.es et aux élu.es de faire
valoir leurs propositions et d'exercer si besoin leur droit de veto.
Les activités non essentielles devraient être totalement arrêtées. Il
n'est pas possible d'affirmer que l'on veut protéger les populations et
laisser, en même temps, le patronat faire repartir la production dans
des secteurs qui ne sont pas immédiatement vitaux pour le pays.
Alors que notre système de santé est durement éprouvé, les moyens prévus
pour le renforcer sont très insuffisants. Quant à l'aide financière
annoncée pour les plus précaires, aucun montant précis n'est avancé
alors même que les difficultés financières de nos concitoyens
s'aggravent chaque jour. Pourtant, des collectivités comme le
Département du Val-de-Marne ont su concrètement renforcer les aides
sociales. En outre, le recours à une application numérique pour tracer
les malades n'est pas une priorité sanitaire et comporte des risques
importants pour les libertés.
Rien ne justifie par ailleurs la poursuite des mesures dérogatoires au
droit du travail : elles doivent être abrogées. Les réformes des
retraites et de l'assurance chômage définitivement abandonnées. Il faut
en finir définitivement avec l'austérité budgétaire en France et en
Europe et mettre un terme aux cadeaux sans limites aux actionnaires et
aux grandes fortunes.
Ce soir, le Président de la République a tenu à exalter les valeurs de
la Révolution française. Ce ne sont que des mots dès lors que l'on
n'engage pas les ruptures indispensables pour répondre à la crise et
s'attaquer enfin à ses causes, en commençant par la mise en débat d'une
nouvelle loi de santé publique construite avec les personnels et un
véritable plan de relance industrielle et de recherche ainsi que de
nouvelles coopérations en France, en Europe et dans le monde, libérées
de la domination des marchés financiers.
Parti communiste français,
Lundi 13 avril 2020.